Alors que Noël approche, l'inquiétude grandit chez les commerçants "non essentiels"

19 novembre 2020 à 6h33 par Benoit DE MINIAC

OCEANE

Pour limiter les dégâts, ils tentent de s'organiser, et parfois, les commerçants "essentiels" leur viennent en aide : à Vannes, la boulangerie "Mon Coeur balance" a fait de la place dans sa vitrine pour exposer les créations d'un couple de céramistes.
Les clients peuvent donc acheter des objets de décoration en venant acheter leur pain, ils peuvent aussi commander par internet ou téléphone et récupérer à la boulangerie leur vase, leur sapin de faïence, leurs boules faites à la main. Ecoutez Stéphanie Helle, la gérante de cette boulangerie installée près du port de Vannes

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J'ajoute le cri de détresse des cinémas municipaux.
A Quiberon, Quimperlé, Penmarc'h et Loudéac, ils s'estiment être parmi les “oubliés” du plan de relance de l'Etat.
En effet, leur statut particulier ne leur permet pas d'espérer une aide financière.
Pourtant, leurs pertes sont énormes : 160 000 € pour la salle de Penmarc'h, par exemple.
Sans compter que leurs salariés, étant des agents de service public, ne peuvent pas bénéficier du chômage partiel.
Les 4 cinémas municipaux bretons ont écrit à la Ministre de la Culture, espérant être entendus...