Les forçats de la croûte au régime forcé

20 avril 2021 à 5h29 - Modifié : 13 janvier 2022 à 16h22 par Benoit DE MINIAC

OCEANE

Il y a un mois entrait en vigueur l'arrêté d'interdiction de la circulation des livreurs de repas à scooter dans certaines rues du centre-ville de Nantes.
La majorité d'entre eux travaillent pour les grandes plateformes de livraison à domicile comme Uber eats ou Deliveroo. Et depuis, à Rennes comme à Nantes, les grèves de livreurs s’enchaînent.

Car selon ces centaines de "forçats de la croûte" comme ils ont été baptisés, cet arrêté représente une perte de temps et donc de revenus. C'est ce que détaille Abdul, l'un des meneurs du Collectif des livreurs nantais en lutte. Il répond à Cédric Mané.

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Les livreurs sont soutenus par des syndicats et des partis politiques d'opposition à l'alliance PS/Vert/UDB qui dirige la ville de Nantes. La CGT au niveau syndical, mais aussi le parti « Nantes en Commun » dont est membre Clément Barrailla. Ce militant explique pourquoi cette limitation de la circulation pour les livreurs à scooter est selon lui particulièrement injuste et contestable.

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Uber Eats annonce avoir mis en place des discussions avec les livreurs.