Dans l'affaire du prénom « Fañch », le tribunal de Brest ne désarme pas

29 octobre 2019 à 5h03 par Benoit DE MINIAC

OCEANE

La vice-procureure a envoyé un courrier aux maires de sa juridiction leur demandant de refuser tout prénom qui comporterait un « tildé ».
Un courrier dont s'indigne l’UDB qui parle « d’acharnement judiciaire contre la décision de la cour de cassation ».
Pour l'Union Démocratique Bretonne, « l’État cherche, depuis 2 ans, à interdire l’usage d’un prénom breton à une famille et encombre les tribunaux déjà submergés. Cela est révélateur – contrairement aux discours officiels – du respect dont il témoigne vis-à-vis des langues minoritaires en France ».
L'UDB qui souligne que « rien ne fonde les mairies à répondre à cette injonction purement politique et nous les appelons sciemment à ne pas le faire ».