Carte scolaire : contestations en Côtes d'Armor

17 février 2021 à 10h03 - Modifié : 13 janvier 2022 à 16h21 par Nicolas VETAL

OCEANE

Face à un projet de carte scolaire qui prévoit 32 fermetures de classes à la rentrée prochaine en Côtes d'Armor, les élus costarmoricains sont "vent debout".


La sénatrice PS Annie Le Houérou, à écrit au ministre de l'éducation Jean-Michel Blanquer pour réclamer un moratoire : "Nos enfants pâtissent fortement de la crise du COVID. Les enseignants sont mis à l'épreuve. Les parents sont en difficulté. Les Français sont fatigués. La responsabilité du gouvernement est forte, j'en appel à ne pas dégrader encore la cohésion sociale dans nos communes" écrit-elle.


Arnaud Lécuyer, président de Dinan agglomération a écrit au directeur académique. Six communes de son agglomération : Broons, Caulnes, Lanvallay, Pléven-Landébia, Quévert et Yvignac-la-Tour sont confrontées à la menace d’une fermeture de classe. Il estime que ces mesures vont à l'encontre des actions de revitalisation des territoires. De plus écrit-il : "la situation sanitaire est impossible à prédire pour 2021, alors pourquoi rajouter du stress à une situation qui l'est déjà."

Enfin, la conseillère départementale du canton de Bégard Cinderella Bernard appelle à geler les fermetures de classes. Elle vient d'écrire à la Commission départementale de l‘Éducation nationale : "les difficultés que nous avons déjà, aujourd’hui à répondre aux besoins des enfants en difficultés d’apprentissage, auxquelles s’ajoute celle du rattrapage scolaire, ainsi qu’un contexte sociétal si exceptionnel dans son évolution nous amènent à réfléchir sur les orientations portées dans le cadre de la carte scolaire avant de donner notre avis lors de la CDEN qui doit avoir lieu ce jeudi 18 février"..."le rôle de l’Éducation nationale et de l’État est de tout mettre en œuvre pour réduire ces écarts en maintenant les classes ouvertes et en renforçant les dispositifs d’aide psychologique et d’accompagnement scolaire."


La carte scolaire doit être validée jeudi 18 février, par le comité départemental de l'Éducation nationale, en présence du préfet.