Après les gilets jaunes et les lycéens... les avocats dans la rue

13 décembre 2018 à 5h41 par Benoit DE MINIAC

OCEANE

Hier, ils étaient 400 réunis à Nantes. Une délégation a été reçue en préfecture.
Venus de Bretagne et de tout le Grand-Ouest, ils voulaient afficher leur opposition au projet de « Loi Justice ».
Le texte doit être débattu à l'Assemblée Nationale, en janvier. Il prévoit notamment la fusion des TI et des TGI ce qui amènerait à la fermeture de nombreux tribunaux de proximité... Comme à Lorient, au détriment de Vannes.
Ce qui, pour le citoyen, risque d'occasionner de longs déplacements pour de petits litiges.
En Loire-Atlantique, les avocats s'inquiètent aussi du projet de ne conserver qu'un seul tribunal spécialisé dans le droit de la famille sur l'ensemble du département.
Là encore, les déplacements seront allongés pour nombre de personnes.

Dans les lycées bretons, après la « journée noire » de mardi, le mouvement se pose des questions.
Certains veulent poursuivre la mobilisation, tandis que d'autres sont pour un retour à la normale. Ils devraient y avoir encore quelques grévistes aujourd'hui, mais les blocages devraient être plutôt rares. Hier, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer la montée de la violence entre les pro et les anti-blocage.
Rappelons que le mouvement lycéen dénonce Parcoursup, la réforme du Bac et réclame la revalorisation des bourses étudiantes.

Du côté des GJ, certains ne baissent pas les bras.
En Morbihan, ils annoncent qu'ils poursuivent la mobilisation « au moins jusqu'à Noël »... à Vannes Lorient ou encore Locminé. En revanche, une « trêve » à été votée à Arzal. Un rassemblement est prévu devant la préfecture, à 14h aujourd'hui.
Demain, ils prévoient une marche, à Lorient, aux côtés des lycéens et des syndicats.