A Arzal, l'élevage mis en cause par l'association Eau et Rivières se défend

15 octobre 2020 à 4h54 par Benoit DE MINIAC

OCEANE

Certes, la ferme de Kerollet veut agrandir son troupeau et son méthaniseur, mais les gérants affirment que leur exploitation n'est pas la “ferme-usine” dénoncée par les associations, pas plus que le symbole d'un “développement anarchique de la méthanisation”.
Elle vient d'ailleurs de décrocher la certification "Haute Valeur Environnementale".
Parmi ses 3 gérants-associés, Bruno Calle affiche une volonté de transparence.
Il comprend mal l'attitude d'Eau et Rivières de Bretagne et dénonce des erreurs et des contre-vérités. A commencer par l'accusation de produire des cultures spécifiques pour le fonctionnement du méthaniseur, qui a besoin d'un mélange de plantes et de déjections animales

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Les critiques se concentrent sur le digestat : c'est la matière qui sort du méthaniseur, après digestion par les bactéries et après production du gaz. Pourtant, d'après Bruno Calle, ce digestat est utilisé pour fertiliser les champs et vient remplacer les engrais chimiques

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L'enquête publique se termine aujourd'hui.