Le gouvernement français nationalise provisoirement les chantiers navals STX de St Nazaire

28 juillet 2017 à 5h51 par Benoit DE MINIAC

OCEANE

Une décision rarissime prise après l'échec des discussions avec le groupe italien Fincantieri. Décision qui a suscité, sans tarder, la colère de Rome. Cette prise de contrôle, la première d'un groupe industriel en France depuis la vague de nationalisations de 1981, a pour objectif de "défendre les intérêts stratégiques et le savoir-faire de la France", a assuré hier le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.

C'est "grave et incompréhensible", ont rétorqué les ministres Italiens des Finances Pier Carlo Padoan et du Développement économique Carlo Calenda.
Cependant, le chef du gouvernement Paolo Gentiloni a tenté de "dissiper toute mauvaise interprétation" de cette décision en assurant que le nouvel accord devait faire "une large place à Fincantieri".
Bruno Le Maire est attendu à Rome, mardi, avec "bon espoir" de trouver "dans les semaines qui viennent les modalités" d'un "accord industriel européen avec l'Italie dans le domaine de la construction navale".
Rappelons que la France veut un partage du capital à 50-50 alors que l'Italie veut que Fincantieri entre au capital à hauteur minimale de 51%.

Actility, la sart-up Lannionnaise spécialisée dans les objets connectés, devrait devenir une “licorne”. Elle devrait en effet faire son entrée dans le cercle très restreint des start-up françaises valorisées à hauteur de plus d'1M€... Comme c'est le cas pour l'hébergeur OVH ou encore le site Blablacar. Encore un palier de franchi pour Actility, créée en 2010, qui compte désormais 140 salariés pour un CA de 16M€ en 2016.